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Petit garçon
24/03/2010 21:10
Dans son manteau rouge et blanc
Sur un traîneau porté par le vent
Il descendra par la cheminée
Petit garçon il est l'heure d'aller se coucher
Tes yeux se voilent, écoute les étoiles
Tout est calme, reposé, entends-tu les clochettes tintinnabuler ?
Demain matin, petit garçon, tu trouveras dans tes souliers
Tous les jouets dont tu as rêvé,
Petit garçon il est l'heure d'aller se coucher
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Pour ne jamais oublier
05/04/2008 00:29
Elles ... Elle ...
Elles sont là dans leurs instants de tristesse Elle était là dans les miens
Elles sont là, parlent de confidences, de confiance Elle était là, c'était elle ma confiance
Elles sont là, sauf quand à l'horizon, leurs flammes semblent se raviver Elle était là, ma dernière flamme avec elle, s'est essouflée
Elles ne sont plus là quand elles ont trouvé le bonheur Elle n'est plus là, jamais je ne retrouverai ce bonheur ...
A Mon Plus Grand Amour. Ce 6 octobre jamais je ne l'oublierai
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Petit Simon ...
18/12/2007 23:52
Petite précision pour commencer , le judaïsme n'est pas ma ferveur, mais quiconque le deviendra un court instant en lisant ceci :
Petit Simon tu es un grand garçon Viens donne-moi la main La nuit est belle allons jusqu’au jardin Voir les étoiles dans le ciel Petit Simon tu vois tout là-haut Comme le monde semble beau Mais tu verras lorsque tu grandiras Un jour tu comprendras Les étoiles ne sont pas toujours belles Elles ne portent pas toujours bonheur Les étoiles ne sont pas toujours belles Quand on les accrochent sur le coeur Petit Simon dans ta récitation Ce soir tu vas parler Du chant nocturne sous un ciel étoilé De Pierrot en rêvant à la lune Petit Simon c’est vrai quelles sont jolies Les étoiles de ta poésie Mais tu verras lorsque tu grandiras Un jour tu comprendras Les étoiles ne sont pas toujours belles Elles ne portent pas toujours bonheur Les étoiles ne sont pas toujours belles Quand on les accrochent sur le coeur Petit Simon apprend bien ma chanson Et ne l’oublie jamais Il y a longtemps quand je te ressemblais Parfois les hommes étaient méchants Petit Simon tu es encore petit Pour bien comprendre aujourd’hui Mais tu verras lorsque tu grandiras Un jour tu comprendras Les étoiles ne sont pas toujours belles Elles ne portent pas toujours bonheur Les étoiles ne sont pas toujours belles Quand on les accrochent sur le coeur La, la, la, la, la, la, la, la, la La, la, la, la, la, la, la, la, la Les étoiles ne sont pas toujours belles Quand on les accrochent sur le coeur La, la, la, la, la, la, la, la, la La, la, la, la, la, la, la, la, la
Merci Hugues ...
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Je crois toujours guérir ...
18/12/2007 23:46
Il s'appelait Stewball. C'était un cheval blanc. Il était mon idole Et moi, j'avais dix ans. Notre pauvre père, Pour acheter ce pur sang, Avait mis dans l'affaire Jusqu'à son dernier franc. Il avait dans la tête D'en faire un grand champion Pour liquider nos dettes Et payer la maison Et croyait à sa chance. Il engagea Stewball Par un beau dimanche Au grand prix de St-Paul. "Je sais, dit mon père, Que Stewball va gagner." Mais, après la rivière, Stewball est tombé. Quand le vétérinaire, D'un seul coup, l'acheva, J'ai vu pleurer mon père Pour la première fois. Il s'appelait Stewball. C'était un cheval blanc. Il était mon idole Et moi, j'avais dix ans.
Commentaire de preas (09/07/2008 19:07) :
Oh!
Belle découverte..un poème humain...triste...et le refrain lui donne une
bien belle légèreté
Cependant il y a la phrase avec Stewball qui casse les hexasyllabes..
http://preas.vip-blog.com/
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Week end
29/01/2006 22:16
Tous ces week-end malhonnêtes... Une putain de compagne et un ami ensoleillé Pas prêt d'être conforme et net, mais pourquoi n'ai je pas envie de crever Elle est belle... La lune évidemment, qui d'autre cela pourrait-il être dans ce monde pourri, pas le droit d'être malheureux juste mélancolique, pour être plus conforme avec le rassemblement français. Quand j'atteindrai le but que personne n'aura réussi à me fixer, je serais prêt à accomplir le reste de ma vie,celle qui n'a jamais véritablement existé, celle que je pense encore mais que je ne vis pas.
La lumière traverse la colonie de nuages, formant au dessus de mon blême et livide visage, une auréole. Une espérance probablement, sur ma destinée, un horizon certainement, sur ma fatalité.
Une option sur la solitude a été retenue sur mon dossier vital, adopté, comme un chien, sur ma carte d'identité.
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Seule l'inspiration fera l'affaire
16/01/2006 21:34
ALPHA MIKE OSCAR UNIFORM ROMEO
sèche tes larmes, respire, ne cesse de respirer, Nous espérons que vous étoufferez, vous étoufferez, Nous espérons que vous suffoquerez, vous suffoquerez.
TANGO ECHO NOVEMBER DELTA ROMEO ECHO SIERRA SIERRA ECHO
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Elle
11/01/2006 16:50
Toute vraisemblance avec le discours d'un célèbre sportif, ne serait .... aucunement fortuite.
Va savoir pourquoi, l'admirable vague de tes sentiments, elle ne concerne que toi. Pourtant tu m'as appellé ce lundi, j'ai cru un instant que la voix de raton au bout du fil, elle allait s'épanouir. Je la voyais enlacer ce petit human being. Heureuse comme le fut ta mère quand le monde autour de toi s'écroulait, tu semblais naviguer sur le chalutier que moi, mouette, je ne faisais que suivre. Tu avais cette avance sur moi, cette réplique assassine, une approche, un mouvement, tout paraissait si facile pour toi ce jour là. Suis je prêt à saisir la chance que tu me tends, chaleureuse tendresse? Trop près du but, voilà où on en était, trop près... "I know it's over" chanterait Morissey. Aujourd'hui la mouette coule, le chalutier disparaît au loin... Pourtant je t'avais rattraper, je m'étais posé sur ta terre, ton rivage...Va savoir pourquoi, l'admirable vague de tes sentiments, elle ne concerne que toi.
Pour un coeur sablonneux, de la part d'un coeur cotonneux...
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Janvier glacé, c'est l'hiver pourtant
09/01/2006 22:11
T'ouvres la porte, comme il fait bon dehors, tu regardes le ciel bleu côte d'azur (Excusez moi...) , zieute bien ta montre, il n'est pas encore 8 heures d'un matin chaleureux. Tu avances un peu, tu profites de la vue de ton appartement de 9 m² sur le vieux chêne flétri. Quel âge a t'il celui là, tu te souviens lui avoir demandé la semaine dernière mais il devait être affairé, il ne t'avait point répondu. Tu t'approches, conscient d'être têtu, tu lui reposes la question. "Salut Mr Arbre (A ne pas confondre avec certains habitants d'Afrique du Nord) quel âge as tu ? Moi j'ai vu des gens ridés comme toi mais ils n'étaient pas aussi éclatants que toi." Apparement comme la 'tass de l'autre côté du chemin, son travail à cet heure venait à peine de se terminer (chloro... phylle), il semblait plier sous son poids tel moi une fin de samedi aprèm'. (Une comparaison qui n'en est pas une en fait, cherche pas lecteur, tu comprendras pas, moi même j'hésite à donner un sens à ma phrase). Donc je disais qu'il n'était semblait-il toujours pas disposé à me répondre. Bien mal m'en pris en fait, je n'aurais pas du faire confiance à un chêne, je le savais on me l'avait dit étant jeune pendant que d'autres faisaient attention à ne pas parler à "Mr Jtofredébonbon". Voilà donc mon compagnon de jardin, en train de s'agiter sans vent, de s'affrioler sans Mademoiselle dans les parages (La 'tass s'étant trouvé un mari d'une heure ou de deux minutes en cas de précocité extrême), il me tend ses branches, je m'agrippe à l'une d'elle je sens que je monte, (Non pas là, la 'tass est partie j'ai dit !) je m'envole, l'arbre s'évase, il va me répondre je le sens! Je me galvanise, j'ai peur, je remarque que mon interlocuteur présumé est un "lampadaire de Snoopy", le chien de la voisine. Je crie, lâche moi arbre, lâche ou je sors ma pompe et ma goutière pour sucer ta sève. J'ouvre la porte, plus la même cette fois... Cela ressemble à des paupières, oui je me rapelle on est en Janvier et dehors... tu cailles... Enfoiré de chêne
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Tu le sais tu l'aimes
09/01/2006 21:41
Tu la connais l'histoire de l'homme simplifié hein... On naît, on vit, on meurt. Mais aussi on découvre, moi je découvre en tout cas. Pas grand chose, peut être des riens pour certains, mais moi je transis pour ces futilités. (Non je n'allais pas faire Michel Berger ou du France Gall mais dans le fond... bah si). Parmi elles, bah tu découvres les animaux, d'abord un chien ou un rat à l'aube de ta vie, en fonction du livre que tes profs ont choisis de t'enseigner (Ratus ou Benoit, la première confrontation cornélienne de ta vie) puis ensuite, au bon vouloir de Papa ou Maman bah tu es rejoins par ton animal de compagnie. Histoire classique d'un gars qui semble l'être quoi... Bon jusque là on s'en fout toi comme moi mais regarde, ouvre les yeux, c'est là que tout s'éclaire. Tu n'y entends rien ? Regarde le ce chiot ou cette chatte qui te regarde, qui se dit peut être qu'elle t'aime (Pas le moment de parler de conscience, ici le probléme bah... il est pas là) mais elle a peur de s'approcher à cause de ta carrure imposante. Oui mais toi, tu regardes, tu bouillonnes, ton coeur lui il t'interpelle "Tu es humain et devant toi tu as un animal, un animal !!" Mais le coeur de nos jours, c'est secondaire on le sait tous. Donc tu t'approches, tu le prends dans tes bras. Que c'est doux, que c'est attendrissant. Ton coeur qui faisait la gueule, commence à s'approcher lui aussi, il se détend au risque de te faire subir ton premier pontage coronarien. Puis blang, ca y est, il est scotché. Qui ? L'animal ? Le coeur ? Les deux évidemment. Ca y est, t'es foutu, t'es perdu, t'es amoureux du seul marmot que tu peux te permettre à ton âge, et lui il te le rend tellement bien que toi, furax, tu en rajoutes encore, de l'amour... Oui je t'aime ma chienne, oui j'aime les animaux, pas comme les humains, mais c'est tout aussi fort si ce n'est plus. "Tu sais, t'es libre il paraît, moi je suis prisonnier, prisonnier de ta bouille mon amour". Whisky je t'aime
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Dites moi...
06/01/2006 21:17
Dis-moi que je crèverai seul comme un chien En haut d'une montagne qui plonge dans la mer En plein vent la narine frémissante Et tous les sens en éveil pour le dernier show de la vie Dis-moi qu'un oiseau viendra me rassurer de son indifférence Tout va bien me dira-t-il, il est juste grand temps de pourrir Dis-moi que les feuilles viendront roussir Et qu'avec elles le vent m'emportera Sans qu'aucun boulet de la vie pour une fois ne puisse me retenir Alors il ne sera rien que je regrette Sauf peut être cette vie entière Que nous n'avons pas vécue Cette promesse non tenue Mais qu'importe, que le vent m'emporte Nourrir les vers et les cloportes Ce sera bien là de toute une vie Le seul contrat bien rempli Je n'ai jamais vendu mon âme Mais c'est mille fois que je l'ai offerte En pure perte, en pur drame En pâture aux femmes Mais de tout ce vin ne reste que le tanin vinaigre De plaies par trop ouvertes, au fond d'un grâal Puits sans fin où se dilue l'hier sans lendemain Dis moi que ça ne fait rien Ce sera juste la preuve que ce n'était que ça qu'être humain Tout à une fin Tout à une fin C'est peut-être ça qui est bien C'est peut-être ça qui est bien
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